lundi 6 mars 2017

VACCINS - MamaUsagi mène l'enquête...



Démêler le vrai du faux au sujet de la vaccination


Bonjour à tous et désolée pour mon absence prolongée !

En fait, je me suis lancée dans des recherches longues et compliquées et pour dire la vérité je n'en voit pas le bout donc j'ai décidé de me lancer quitte à faire un complément d'article par la suite. Sur le sujet de la vaccination il y a tellement de matériel à lire et de choses à dire que je ne sais pas par où commencer.

 

La pression médicale


J'ai toujours été pour limiter au maximum les médicaments c'est donc tout naturellement que je me suis renseignée sur les vaccins. Au débuts j'avais juste des doutes et entre mon état à la limite de la dépression post-partum au deux mois du Tchoupon et un pédiatre très insistant (qui m'a limite forcé la main), j'ai cédé. Un de ses vils arguments était que vu que mon enfant pleurait beaucoup, j'aurais un peu de répit car il dormirait bien avec le vaccin. Donc plutôt que de chercher la cause des pleurs de mon fils avant de le vacciner pour être sûr que cette cause n'augmente pas les risque d'effets secondaires (ce qui est le cas des allergies aux PLV car la pluparts des vaccins contiennent du lactose qui est souvent contaminé par les PLV), il s'est dit que de l'assommer un coup avec les médocs ne nous ferait pas de mal. J'étais dans un tel état de fatigue que sur le coup cela ne m'a pas choqué plus que ça mais avec du recul maintenant je me dis que c'est quand même un peu inconscient. 

Arrive le moment du rappel, je souhaitais attendre car mon fils n'allait pas bien, il est APLV et à ses 4 mois nous commencions tout juste à avoir des doutes, c'est là que j'ai commencé l'éviction et je ne voulait pas rajouter des vaccins derrière. Pour ne pas me laisser convaincre, je me suis présentée au rendez-vous sans les vaccins. Le pédiatre m'a fait un scandale, me disant que je mettais mon fils en danger, que même les enfants allergiques devaient être vaccinés et qu'il refuserait de nous suivre si je ne suivais pas ses directives, car c'est lui le médecin et que je dois avoir une confiance aveugle envers lui. Donc en gros, je n'ai pas le droit d'avoir mon propre avis sur les choses, je ne peux pas remettre son avis en question car il est médecin et on sait tous que les médecins ne sont pas humains, ils ne peuvent pas se tromper ! Je ressors en pleurs de ce rendez-vous, heureusement ma sœur m'a accueillie les bras ouverts pour me remonter le moral et me faire comprendre que perdre un pédiatre pareil n'est pas vraiment une perte et que je ferais mieux de trouver quelqu'un plus aligné avec ma façon de voir les choses. Je ne souhaite pas forcément quelqu'un qui pense comme moi, mais quelqu'un qui me conseille et qui me laisse prendre mes décisions, même si elles sont contraires à ses convictions, un médecin quoi !

Quelques temps après, mon fils qui faisait ses débuts à la crèche tombe malade. Etrange n'est-ce pas ? Rien de très alarmant, pas de fièvre mais il a une toux qui semble tout de même le déranger et c'était la première fois qu'il était malade et les jeunes mamans s'inquiètent vite, je ne déroge pas à la règle. N'ayant pas encore trouvé de nouveau pédiatre j'appelle ce dernier. Je me dis que pour contrôler une petite toux, lui ou un autre cela ne changerait pas grand chose. Erreur ! J'arrive chez lui, il me demande si j'ai changé d'avis concernant les vaccins, je lui dis que non, que je les ferais mais que je souhaite attendre surtout vu que l'éviction des PLV fonctionne, je souhaite attendre la réintroduction. Alors il prend un air pensif et me dit "ben voilà c'est ça le risque de ne pas vacciner, c'est probablement la coqueluche". Je rappelle que mon fils avait une toux un peu persistante mais rien à voir avec ce que je savais de la coqueluche, son état général était bon, il était bien oxygéné, pas de fièvre... Mais je ne suis pas médecin donc s'il me dit que c'est peut-être ça, pourquoi pas ?! Donc le protocole qu'il me donne est le suivant : aller au labo faire un prélèvement qui prendra une semaine à être analysé et en attendant donner un antibiotique sur 12 jours. Je préviens la crèche au cas où, donc je dois garder mon Tchoupon à la maison pour éviter les risques de transmission ce qui a été compliqué sachant que je venais tout juste de commencer un nouveau travail. Le tout couronné par des "vous êtes inconsciente", des "vous mettez mes patients en danger" et bien sûr des "vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même". Bienveillance et compassion, qui sont selon moi indispensables à tout métier de soin, sont des concepts que ce médecin ne connait pas de toutes évidences.

Et là je réfléchis et je me dis : donner 12 jours d'antibiotiques alors que mon fils ne va pas si mal et qu'on ne sait même pas si c'est ça... ça ne me paraissait pas une bonne idée. Je pars donc à la recherche d'un deuxième avis. Là je tombe sur une pédiatre beaucoup plus à l'écoute qui m'explique que sa toux n'est pas du tout caractéristique de la coqueluche, que cependant on ne peux pas l'exclure car un début de coqueluche ressemble à une bronchite mais alors il faudrait se poser la question pour chaque bronchite qui passe. D'autant plus que mon fils a déjà eu une injection et du coup est quand même partiellement protégé et que la coqueluche ne se trouve pas à tous les coins de rue. Si elle avait vu mon fils avant l'autre pédiatre, elle n'aurait clairement jamais émis cette hypothèse. Donc l'idée est de ne pas donner l'antibiotique mais de le conserver si jamais cela devrait dégénéré car si c'était la coqueluche j'aurais rapidement observé une aggravation des symptômes qui n'a jamais eu lieu. Les examens ont prouvé que ce n'était pas cela !

A cela, la nouvelle pédiatre qui accepte de suivre mon Tchoupon me dit que je devrais faire la deuxième injection dans les 6 mois suivant la première sinon je devrais reprendre la primo vaccination du début. Après consultation avec mon compagnon nous avons décider le la faire au dernier moment utile, ce n'est que par la suite que j'ai découvert que ce n'était pas vrai. Donc nous avons fait au jour d'aujourd'hui deux injections de INFANRIX HEXA et de PREVENAR 13.

La loi nous oblige en réalité à faire une injection avant les 18 mois de l'enfant puis 3 injections avant ses 13 ans sachant que les deux dernières doivent être espacés minimum de un an. Et cela seulement concernant le DTP. Mon Tchoupon a été vacciné lui contre 19 valences, deux fois en six mois, quel stress pour l'organisme, surtout celui d'un petit dont le système immunitaire est immature.

Ce que j'ai appris en résumé


Saviez-vous que le tétanos n'est pas une maladie immunisante ? Ce qui signifie en gros que le vaccin ne sert à rien car en général la maladie elle même est le meilleurs vaccin, mais si même la maladie ne crée pas d'immunité, je vous laisse imaginer les effets du vaccin qui est fait à partir de bactéries inactives donc mortes.

Le ROR est très controversé, il a fait scandale il y a quelques années car certains chercheurs et surtout des usagers y ont vu un lien avec l'autisme. Les entreprises pharmaceutiques ont tout nier en bloc mais lorsque des parents voient leur enfant changer du tout au tout juste après un vaccin, il y a de quoi se poser des questions. Surtout qu'ils sont des milliers à décrire les mêmes symptômes après ce vaccin : cris stridents, se tape la tête contre le sol ou les murs, régression au niveau psychomoteur, ne regarde plus dans les yeux... Les laboratoires disent que les parents n'avaient simplement pas vu avant les symptômes du spectre autistique chez leurs enfants, mais un parent inquiets du moindre petit bouton ou retard sur les indications générales de développement psychomoteur même si au fond il sait que chaque enfant se développe à son rythme (il ne marche pas à un an, c'est grave docteur?), ne se serait pas posé de questions ? Et que disent-ils quant à la régression soudaine de ces enfants qui savaient marcher et parfois parler avant le vaccin et qui ont perdu ces facultés dans les quelques jours qui ont suivis l'injection. Le documentaire Vaxxed, dont je vous conseille vivement la visualisation explique bien le débat autour du ROR.  

Pour continuer sur ce dernier, saviez-vous que certaines souches du ROR sont cultivées sur des tissus d'embryons humains avortés, qu'il y a donc présence d'ADN humain dans ce vaccin ce qui selon les études de Helen Ratajczak pourrait avoir un lien avec le risque de syndrome autistique isolé. Evidemment les laboratoires pharmaceutiques n'ont jamais voulu approfondir les recherches à ce sujet.

"De l'ADN humain en provenance des vaccins peut être inséré dans nos gènes par recombinaison, un processus qui ne se produit qu'à l'intérieur d'une même espèce et qui peut perturber le développement du système nerveux central, la formation des synapses et la fonction des mitochondries." Helen Ratajczak

D'autres souches vaccinales sont aussi cultivés ainsi car si les bactérie peuvent être cultivées plus simplement en laboratoire car elle se reproduisent entre elles, les virus eux ont besoin de cellules vivantes pour se reproduire. Dans certains cas ils utilisent des cellules d'embryon de poulet mais certains virus spécifiques à l'homme ne s'y développent pas bien, sans compter le risque de transmission de virus animaux pouvant nuire aux humains.

Et puis aucun médecin informe de cela avant de vacciner, l'injection d'un produit ayant été cultivé sur des souches d'embryons humains avortés pourraient heurter la sensibilité de certains, notamment par rapport à leur croyance et religion. On informe bien un musulman si un médicament contient du porc non ?

Il semblerait aussi que pour se faire, il y ait eu un trafic de fœtus entre les années 80 et 90 pour alimenter la recherche vaccinale et la recherche militaire. Pour plus d'information je vous invite à lire le livre de Rolande Girars, Le fruit de vos entrailles - Du bébé éprouvette à la guerre bactériologique : le trafic de fœtus.

Pour en revenir au vaccins mêmes, saviez-vous qu'il est déconseillé de faire l'Infanrix Hexa et le Prevenar 13 en même temps ? Les laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes préconisent un mois d'écart entre les deux injections et pourtant le calendrier vaccinal les proposent ensemble. La plupart du temps le médecin les fera le même jour, un dans chaque cuisse. Cela multiplie par trois la possibilité d'effets secondaires. Alors si par effet secondaire, on parle d'une petite fièvre sur 48h, ça va encore, mais certains sont plus malchanceux que d'autres et il y a des risques d'atteintes neurologiques grave. Êtes-vous prêts à sacrifier votre enfant "pour le bien de tous" ? Moi pas vraiment !

Saviez-vous également que les épidémies de la plupart des maladies infectieuses étaient en récession avant l'introduction des vaccins ? Ce serait plus probablement l'évolution des conditions d'hygiène qui aurait permis à l'éradication de ces maladies.

Voici deux exemples (parmi tant d'autres) de courbe pour illustrer ces propos :


 
 
Je vais m'arrêter là car c'est un sujet trop vaste, je pense personnellement que chacun doit s'informer et prendre ses décisions concernant la vaccination en toute connaissance de cause, bien que ce ne soit pas facile de trouver les informations. Je vous ai donné ici quelques pistes, à vous d'approfondir si le sujet vous intéresse. 
 
Si vous voulez un peu de lecture je vous invite à lire Qui aime bien, vaccine peu que vous pouvez télécharger directement sur ce lien. Et vous pouvez m'écrire à mamausagi.blog@gmail.com pour que je vous transmette d'autres documents (si vous êtes dans le groupe INFO VACCIN PREVENAR, vous avez certainement déjà eu accès à ces documents).


lundi 6 février 2017

Un poupon pour un garçon


La poupée, un jouet qui souffre de la théorie du genre



Comme vous le savez certainement, mon Tchoupon va avoir un an dans quelques jours. Et je me demandais quel cadeau lui offrir quand ma maman m'a dit qu'elle avait retrouvé Colin, mon poupon Corolle de quand j'étais petite. Quelle bonne idée ai-je pensé ? Mon compagnon, un peu sceptique a fini par se laisser convaincre. Après un bon bain et quelques vêtements dont un bonnet que j'avais tricoté enceinte mais qui s'est avéré bien trop petit pour un nourrisson (parfait pour Colin cela dit), il est comme neuf, prêt à servir une nouvelle génération.  

Et vous qu'en pensez-vous ?


Faites vous parti de ceux qui pensent que les poupées c'est pour les filles ?
Je vais essayer de vous faire changer d'avis.

Premier argument : Pourquoi est-ce que les petites filles jouaient à la poupée et pas les garçons ? La réponse est simple : les enfants imitent la réalité pour apprendre. Et dans la réalité, à l'époque de nos parents ou nos grands-parents (et trop souvent encore maintenant), c'étaient les mamans qui s'occupaient des enfants. Il était donc naturel que les petites filles imitent leur maman en s'occupant d'un "bébé" et que les petits garçons, cherchant à imiter papa, ne le fassent pas. Or aujourd'hui, les papas sont de plus en plus investis dans leur rôles, certains prennent même un congé parental plutôt que leur femme, pour rester avec les enfants. Il est donc normal que les garçons soient du coup intéressés eux aussi à ces jeux là qui imitent leur réalité familiale.

Deuxième argument : cela permet aussi d'appréhender son corps. On peut utiliser la poupée, ou dans ce cas le poupon, pour apprendre les parties du corps à l'enfant. On peut aussi, si on doit lui faire un soin, le faire d'abord au poupon pour que l'enfant puisse voir ce qu'on a l'intention de lui faire. Et cela est intéressant chez un garçon comme chez une fille.

Troisième argument : les jeux libres et particulièrement ceux où les enfants imitent la réalité leurs permettent d'extérioriser beaucoup de choses en mettant en places des situations qu'ils ont vécu et mal compris afin de pouvoir les analyser d'un autre point de vue, celui de l'adulte. S'ils ont été punis à l'école par exemple (car il est rare que les enfants comprennent bien les punitions - voir futur article sur la Communication Non Violente), en rejouant la scène en prenant la place du maître ou de la maîtresse, cela lui permet d'évacuer la frustration et de mettre peut-être le doigt sur le comportement qui pose problème.

Pour ce dernier point, je parle bien entendu d'enfants plus âgés que le mien. Cependant à partir d'un an je pense que le deuxième argument est déjà tout à fait applicable.

Alors toujours convaincus ?

Si vous avez d'autres arguments en faveur de la mixité du jeu avec les poupées et poupons, n'hésitez pas à m'en faire part sur mamausagi.blog@gmail.com pour en faire un complément d'article!



jeudi 26 janvier 2017

Gâteau d'anniversaire sans PLV !


 

Bientôt 1 an ! 


Ça y est, on y est presque ! Comme pour toutes les mamans je pense, le premier anniversaire de mon fils est un évènement important. La chose qui me chagrinait un peu est que mon fils étant APLV (Allergique aux Protéines de Lait de Vache), je ne peux pas lui commander un beau gâteau chez le pâtissier. Oui je sais, il ne s'en souviendra pas de toutes façons mais ce n'est pas une raison, je veux que tout soit parfait pour mon Tchoupon.

Donc me voilà aux fourneaux pour un premier test de gâteau. Ceci est le résultat de 2h30 de travail. Bon d'accord, il faut encore que je travaille un peu les détails de la déco mais pour une première je trouve ça pas mal, non? Et puis il faut dire qu'à minuit hier soir, les détails je m'en fichais un peu, je voulais déjà voir si j'étais capable de faire quelque chose de mignon et bon. À l'intérieur c'est génoise, framboises et mousse au chocolat.

On est loin des valeurs nutritionnelles que je suis pour la diversification de mon fils car d'habitude je tends à limiter le sucre ajouté, voir ne pas en donner du tout. Mais pour ses 1 an on fera une exception.



Si cela peut vous intéresser voilà la recette :


Génoise :


- 5 œufs
- 200g de sucre
- 150g de farine
- 100g de fécule de pomme de terre
- une pincée de sel
- 1 sachet de levure

Mélanger les jaunes d'œuf avec 5 cuillère à soupe d'eau bouillante, 125g de sucre et le sel.
Monter les blancs en neige bien ferme et ajouter le sucre restant.
Mélanger délicatement les blanc aux jaunes en incorporant la farine, la fécule et la levure (passés au chinois).

Cuisson 40min à 180°C - Ne pas ouvrir le four pendant la cuisson sinon la pâte risque de retomber.

Mousse au chocolat :


- 6 œufs
- 2 cuillère à soupe de sucre
- 200g de chocolat noir
- un peu de vanille

Mélanger les jaunes, le sucre et la vanille.
Monter les blancs en neige bien ferme.
Mélanger délicatement les deux appareils.

Réserver au frais pendant une heure pour faire solidifier avant de monter le gâteau.

 

Montage et déco :


- Framboises (congelées vu que ce n'est pas de saison)
- Pâte à sucre de différentes couleurs

Couper la génoise en deux étages. Au milieu mettre une couche de framboise, une couche de mousse et bien écraser des framboise sur le chapeau de génoise pour qu'il s'imbibe de leur jus et refermer.

Vous pouvez maintenant vous amuser avec la pâte à sucre. Attention à préparer une surface bien propre et bien sèche pour travailler la pâte à sucre.

N.B. : La prochaine fois je pense faire un étage en plus car la partie haute de la génoise est restée un peu sèche. Donc plus d'étages mais plus fins pour avoir un goût et une texture plus uniforme.

Bon appétit !


lundi 23 janvier 2017

MamaUsagi a fait du savon avec son lait!

Du savon au LM et homemade en plus!

 
Les bienfaits du lait maternel ne sont plus à vanter. Nous savons tous qu'il a, en plus de ses propriétés nutritives, des propriétés hydratantes, lénitives, antifongiques, antivirales, antiseptiques, anti-infectieuses et cicatrisantes. Les mamans qui comme moi ont souffert de crevasses au début de leur allaitement ne pourront que le confirmer. On peut le mettre dans les yeux en cas de conjonctivite, dans les oreilles en cas d'otite, dans le nez en cas de rhinite, sur les petits bobos, les érythèmes fessiers... 
 
Alors pourquoi ne pas utiliser le lait maternel en cosmétique (on le fait bien avec le lait d'ânesse, là au moins la donneuse est consentante). On peut le mettre directement dans le bain de bébé ou en faire des savons. J'avais un stock congelé qui commençait à être un peu vieux pour la consommation alors je me suis dit que j'allais tenter le coup.
 
 

Les ingrédients :

 
120 mL de lait maternel
3 cuillères à soupe d'huile de coco 
2 cuillères à soupe de miel
120 g de savon d'Alep
quelques gouttes d'huile essentielle (attention à bien les choisir si c'est pour bébé) ou autre pour parfumer, moi j'ai mis de l'extrait de vanille
 
 
 

La préparation :

 
On met le tout au bain-marie (sauf les HE qu'on rajoute à la fin) pour faire fondre le savon. Mélanger doucement pour ne pas faire trop de mousse.

 
Une fois le mélange bien homogène, on ajoute hors feu les huiles essentielles (ou autre) si on souhaite en mettre et on remplit les moules.  On laisse reposer minimum 24h avant de démouler, j'aurais dû attendre un peu plus, le fond n'était pas tout à fait sec. On peut les mettre au congélateur pour aider à la prise il semblerait, je ne l'ai pas fait, je les ai simplement mis dehors, il faisait 0°C.

 

Une fois démoulés, on laisse sécher les savons environ 1 mois dans un endroit sec et tempéré avant de les utiliser. On peut les utiliser avant mais s'il ne sont pas bien secs à l'intérieur aussi, il se consumeront plus vite.

 
Voilà le résultat au démoulage, on voit bien que sur les plus gros, le haut est un peu abîmé, c'est parce qu'ils n'étaient pas tout à fait secs. Plus qu'à attendre que ça sèche! Je pense que je vais retenter avec des moules qui font plus savons. Je ne voulais pas investir avant de voir le résultat d'une première tentative donc j'ai utilisé des moules à madeleine et à gâteau.
 
Si vous avez d'autres idées pour utiliser le lait maternel, n'hésitez pas à m'écrire à mamausagi.blog@gmail.com pour que MamaUsagi teste ça !
 

samedi 21 janvier 2017

Work in progress...

MamaUsagi s'active dans son atelier...



Que pensez-vous de ces combinaisons de motif? 




À gauche : un futur sarouel pour Choupie-Manhattan (3 ans) intérieur, chevilles et ceinture, gris étoilé et extérieur orange à motif géométrique.

À droite : une future salopette pour mon Tchoupon (11 mois) intérieur, chevilles, ceinture et poche beige à robots et extérieur à motif géométrique orange et bleu.

jeudi 19 janvier 2017

MamaUsagi teste les couches lavables


  



Lavables, jetables, biodégradables... comment j'ai choisi mes couches !


En bonne écolo, une fois passées les méandres des débuts difficiles avec Tchoupon, la question des couches lavables s’est posée. Au début j’étais totalement contre car vraiment pas envie de me rajouter des corvées. Mais mon âme de protectrice de la nature culpabilisait au fond de moi, j’en ai donc parlé à mon compagnon qui après étude de cas a voté pour. 


Est-ce réellement plus écologique ?


Voilà une des questions qu’on s’est posé ! La réponse est oui, même si pas autant qu’on le pense car il faut aussi prendre en considération la consommation d’eau et d'énergie qui augmentent sensiblement. On est passé d’une machine à lavé tous les 3 jours à une tous les 1 jour et demi ! Malgré tout, il semblerait que, concernant les différentes consommations, les deux options se valent plus ou moins car la fabrication des couches jetables et son transport ont aussi leur poids dans la balance. De plus on dit qu’un enfant utilise environ 6500 couche de la naissance à la propreté et chacune d’entre elle met entre 400 et 500 ans à se dégrader car fait en grande partie de plastique (l’équivalent d’un verre de pétrole par couche). La solution des couches « biodégradables » est aussi envisageable pour amoindrir l’impact niveau déchet et produits chimiques utilisés mais à ce jour la plupart des marques qui proposent ce type de produit, n’offre que du 50% de matière biodégradable, contre 10 à 20% sur une couche normale. C’est déjà bien mais pas suffisant selon moi pour la quantité de couches utilisées par enfant. En tous cas, ça donne à réfléchir !


Et plus économique en plus...


Couches 2luxepocket
L’achat de la couche est forcément plus chère mais il ne faut pas se dire j’achète une couche, au final c’est comme un vêtement, on le lave et on le remet. De plus la plupart des vêtements de bébé, on ne les utilise que très peu de temps contrairement à des couches évolutives par exemple. Donc ça vaut le coup d’y mettre le prix. Ici j’ai trouvé un modèle très abordable de TE1 à poche les 2luxepocket à 11,90€ l’unité.

Pour avoir un bon turn over il en faut une trentaine (cela vous permet de sauter une machine si vous êtes invités en dernière minute à manger chez des amis), à cela on ajoute un kit de démarrage comprenant sceau, deux filets de lavage, huile essentielle de Tea Tree, une boîte d'antibactérien à ajouter au lavage ou trempage, 1 rouleau de cent voiles biodégradables et un sac hermétique de transport pour les couches sales, à 49,73€. Ce qui nous fait un total d’un peu plus de 400€. C’est un investissement, mais après vous êtes tranquilles. Nous, on opte pour les voiles biodégradables jetables à mettre dans la couche pour récupérer les selles (à jeter directement dans les toilettes avec les selles pour éviter les poubelles qui sentent forts) donc ça et les huiles essentielles de Tea Tree que je mets dans le sceau à couche sont les seules dépenses que nous avons encore. Un paquet de 72 couches coûte environ 25€ (prix des pampers taille 1), un nouveau-né en utilise en moyenne 8 par jour (le prix augmente avec la taille mais la consommation diminue parallèlement donc je pense pouvoir me baser sur ces chiffres là pour faire un calcul approximatif), vous avez donc rentabilisé en moins de 5 mois, le reste c’est du bonus !  Pas besoin de courir en dernière minute le samedi à acheter des couches pour ne pas se retrouver sans rien le dimanche et de plus elles sont réutilisables si on a un autre enfant et seront donc doublement rentabilisées. Beaucoup de gens les revendent aussi pour amoindrir encore les déchets et les dépenses.


Quelle couche choisir ?


Ici j’ai essayé plusieurs type de couches avant de trouver mon bonheur. Il existe les TE1, tout en un qui ressemblent à des couches normales et les TE2/3 qui sont faites d’une couche absorbante et d’une culotte imperméable. 


Couches TE2/3 Popolini en bambou
J’ai d’abord essayé la deuxième catégorie, entièrement en bambou, j’avais pris un modèle évolutif et un autre qui ne l’était pas. L’évolutif me paraissait bien trop gros pour mon bébé qui avait alors 3 mois, il avait les jambes complètement bloquées (idéal certainement pour les enfants qui doivent maintenir un écart au niveau des jambes pour permettre une bonne croissance au bassin, je vous assure qu’il ne pourra pas serrer les jambes), l’autre était mieux niveau taille mais ne tenait pas la nuit et puis chaque fois devoir mettre la couche et la sur-couche, on a vraiment l’impression de ne faire plus que ça ! J’ai donc laissé tomber quelques temps. Mais voilà qu’un peu avant ses 6 mois la culpabilité me rongea de nouveau ! J’ai donc acheté 3 TE1 dans un magasin pour essayer. J’ai été agréablement surprise par la simplicité et par le fait qu’en journée elles tenaient bien, cependant la nuit toujours pas possible. J’ai tout de même décidé, avec l’appui du papa, de me lancer. J’ai trouvé les couches que je vous ai indiquées plus haut les 2luxepocket. 

Leurs points positifs : 


Couche TE1 Bambino Mio avec insert cousu
- Elles se ferment avec scratch donc se mettent aussi rapidement qu’une jetable
- La partie absorbante s’enlève entièrement (sur le premier modèle TE1 elle était cousue voir photo à gauche) du coup je peux la séparer et la passer au sèche-linge car elle met plus de temps à sécher que la partie imperméable qui elle ne passe pas au sèche-linge. Résultat le tout est sec en moins de 24h.
- Les modèles proposés sont jolis et il y a du choix. J’aime bien lui choisir sa couche du coup ça me motive à continuer ;)
Pas de problème de fesses rouges, tissu bien toléré par la peau de bébé et pas de produits chimiques contrairement aux jetables
Elles sont évolutives et à partir de ses 6 mois niveau taille c'était parfait. 6 mois après ça va toujours, à voir si ça ira jusqu'à la propreté avec mon bébé géant...
- Vendues avec 2 inserts, on peut en mettre un seul au départ quand bébé est petit, et quand il grandit et que ses pipis deviennent plus conséquents, pas besoin d’en acheter d’autres.
- Très bon rapport qualité/prix (11,90€ au lieu de 20€ en moyenne)

Leurs points négatifs :

- Elles ne tiennent pas la nuit (on a donc une couche jetable biodégradable par jour) et si la sieste est longue et qu’il tète beaucoup, il se peut qu’il y est une petite fuite aussi à ce moment-là.
- Ce sont des évolutives comme je le disais et bien qu’elles soient moins encombrantes du premier modèle acheté (TE2), je ne pense pas qu’elles soient très adaptées niveau taille à un tout nouveau-né. 
- Le change est tout de même plus fréquent en journée (environ toutes les deux heures). 
- Les inserts inclus sont en micro fibre de coton, ceux en bambou sont bien plus absorbants, j'en ai donc acheter en plus. Je mets 2 inserts par couches un en bambou et un en micro fibre.

Et l’entretient ?


Forcément qui dit lavable dit entretien. Alors une journée type, je lance ma machine pendant que mon compagnon fait le bain au petit, comme ça je récupère la dernière couche lavable avant de lui mettre la jetable pour la nuit. Je mets les inserts dans les couches lavées la veille, le voile protecteur et les enroule, le tout devant un bon épisode d’une série TV. Comme ça je gagne un temps fou en journée, c’est vraiment comme mettre une jetable. Avant d’aller me coucher j’étends le linge et je rince le sceau qui va sécher pendant la nuit. Ça demande un peu d’organisation mais on ne perd pas tant de temps que ça !
Au début, entre deux lavages je faisais tremper les couches sales dans de l’eau, de l’antibactérien (cristaux de soude) et de l’huile essentielle de Tea Tree. Je me suis vite rendu compte que je me cassais le dos à porter ces sceaux d’eau, que cela réduisait aussi la contenance du sceau, et augmentait la consommation d'eau. Je suis donc passé au stockage à sec. J’utilise toujours le même sceau qui se ferme bien (c’est mieux pour les odeurs) et quelques gouttes d’huile essentielle au fond pour l’odeur et l’aspect antibactérien. Je lave à 30°C avec une cuillère à soupe de cristaux de soude dans la machine (enfin plus maintenant car je fais mon produit maison et il en contient déjà) et une fois de temps en temps un petit lavage à 60°C.
La plupart du temps mon fils fait des selles moulées, il suffit donc d’enlever le voile et le reste de la couche est propre mais en cas de selles débordantes, je rince la couche avant le stockage. Cela me permet aussi de mélanger aux autres vêtements lors de la machine. Il est cependant important si vous choisissez des couches avec scratch comme moi de les mettre dans un filet pour ne pas abîmer le reste de vos vêtements.
Il semblerait qu'au bout d'un moment il faille réimperméabiliser la partie extérieur. Personnellement, après 6 mois d'utilisation, je n'ai pas encore eu besoin de le faire.


couches TE1 prêtes à l'emploi

Donc en gros si c’était à refaire ?


Si j’avais eu toutes les infos nécessaires en me laçant je pense que j’aurais opté pour une location au départ. Oui, ça existe, et cela permet également de trouver avec quel modèle vous êtes le plus à l’aise. Cela m'aurait éviter l'achat de 5 couches, à 20€ pièce, que je n'utilise jamais. Mais sans hésiter je passerais aux lavables, cependant pour éviter de devoir acheter un modèle non évolutif pour les premiers mois, je pense que je ne commencerais pas dès la naissance. Il faut aussi se laisser le temps de se remettre, donc les biodégradable sont, selon moi, un bon compromis les premiers mois. Mais passé ce délais, les lavables offrent beaucoup d’avantage, en plus d’être écologique et économiques, elles ne contiennent pas de produits chimiques. Les couches sont quand même en contact constant avec la peau de votre enfant jusqu’à sa propreté (même si je n’aime pas ce mot), ce n’est pas négligeable. Je le vois quand nous partons en vacances et que nous passons aux jetables 24h/24, il n’est pas rare de voir de petits érythèmes apparaître alors qu’avec nos lavable jamais ou juste en cas de grosse poussée dentaire.
Donc en résumé, pour MamaUsagi c’est une expérience positive qui dure maintenant depuis presque 6 mois. Je recommande vivement aux mamans en proie à leur culpabilité de tenter l’aventure car ce n’est pas si compliqué que ça. Des produit très bien et faciles d’entretient existent aujourd’hui. 

Voilà, j'ai fait un pas de plus vers une consommation éthique et éclairée, à qui le tour?

vendredi 13 janvier 2017

APLV que croire, que faire ?



L'allergie aux protéines de lait de vache (APLV) un mal plus répandu qu'il n'y parait !  

Aujourd'hui je vais vous présenter un sujet un peu indigeste, l’allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson allaité. Ça fait longtemps que je voulais écrire cet article mais je ne savais pas trop si le faire sous forme de témoignage, en parlant exclusivement de mon expérience, ou bien en parler de façon plus générale, en donnant des conseils et des informations. Je crois que je vais faire un peu les deux en fait. Comme vous l’avez peut-être lu dans mon témoignage sur la mise en place de l’allaitement (http://mama-usagi.blogspot.com/2016/11/temoignage-la-mise-en-place-de.html), nos débuts n’ont pas été faciles. Mon Tchoupon pleurait beaucoup, pas des pleurs de décharge le soir ou les fameuse deux heures par jour dites normales chez un bébé. Non, il pleurait dès qu’il était éveillé et ne mangeait pas, des hurlements de douleurs. Il n’a jamais pleuré comme un bébé en fait, vous savez ces pleurs qui à moi me semble presque doux, qu’on entend dans les films. D’ailleurs par la suite, j’ai entendu des vrais bébés pleurer comme ça, ce n’est pas un mythe ! Bref, chez nous c’était plutôt des cris qui glacent le sang et qui mettent maman en alerte maximale. Le stress de ma vie !  
Il avait des coliques, ça j’en étais sûre. J’ai tout essayé, calmosine, massage, ostéopathe, fait vérifier le syndrome de kiss… D’ailleurs l’osteo chez qui je suis allée au moins 5 ou 6 fois s’étonnait de le retrouver chaque fois aussi avec les intestins aussi encombrés de gaz, il y avait donc bien quelque chose qui les remplissait ainsi. Au bout d’un moment, las de ne pas arriver à le calmer, je suis allée chez le pédiatre qui en plus des évidentes coliques, nous diagnostique un reflux. On ressort de là avec une ordonnance pour de l’Inexum (un IPP assez puissant et très controversé) et du Débridat (un antispasmodique pour les coliques). Je ne suis pas pro médicaments, j’en prends moi-même très peu, mais je ne pouvais pas laisser mon fils souffrir ainsi, j’ai donc suivi le traitement. Mais les semaines passaient et mon Tchoupon n’allait pas mieux. Je suis donc retournée chez le pédiatre en lui disant que je souhaitais interrompre le traitement étant donné les résultats qu’on ne peut que qualifier de nuls. Il insista pour que je continue, mais mon cœur de maman savait que ça ne servait à rien.  
C’est en allant chez ma sage-femme (qu’est-ce qu’elle a pu m’aider cette femme) pour ma rééducation du périnée que j’ai vu le début d’une solution. Elle a entendu mon fils pleurer et m’a dit que j’avais raison, quelque chose n’allait pas. Elle m’a prescrit de l’homéopathie (je n’étais plus à ça près, un traitement de plus ou de moins, l’essentiel étant de soulager mon fils) et m’a parlé de l’aplv (allergie aux protéines de lait de vache). Je n’étais pas convaincue au début car je ne consommais que très peu de produits laitiers, un peu de fromage, et du beurre dans les gâteaux… Mais comme pour les autres traitements j’étais prête à essayer.  

Comment faire un régime d'éviction ? 

C’est grâce à un groupe de soutien pour les mamans qui allaitent des bébés allergiques que j’ai (heureusement) tout de suite eu la bonne marche à suivre. J’ai donc commencé mon régime d’éviction des plv et allergènes croisés. Au bout de quinze jours (Tchoupon avait alors 5 mois), miracle, mon fils souriait ! C’est à partir de là que j’ai découvert qu’être maman pouvait en fait être très agréable. 
Par contre malheureusement, les médecins, pédiatres et personnel médical en tout genre sont assez peu informés. Même certains allergologues sont à côté de la plaque. Donc entre ceux qui disent, il ne faut pas complètement arrêter pour qu’il s’habitue, ceux qui disent il faut absolument tout arrêter pendant au moins 6 mois… et toutes les nuances qu’il peut y avoir entre, on n’est pas sortis de l’auberge ! De plus il y a une grande confusion dans la tête des gens, professionnels de santé ou pas, entre l’intolérance au lactose et l’allergie aux protéines de lait de vache. Bien que le « traitement » soit le même, l’éviction, la cause diffère grandement. En gros une intolérance au lactose est due à l’absence ou à la présence en quantité insuffisante de lactase, l’enzyme qui digère le lactose (le sucre du lait). Pour les personnes intolérantes, certains produits pauvres en lactose (il existe même maintenant des laits sans lactose) peuvent ne pas poser problèmes. Ces même produits peuvent être dangereux pour quelqu’un d’allergique, ce n’est pas le lactose qui est en cause mais les protéines. Dans le lait il y a plus d’une trentaine de protéines, toutes potentiellement allergènes. En réalité l'intolérance au lactose est extrêmement rare chez l'enfant qui est conçu pour boire le lait maternel qui contient encore plus de lactose que le lait de vache. Les bébé intolérants ne peuvent donc pas être allaités, mais je le rappelle c'est extrêmement rare. L'allergie aux protéines de lait de vache est assez courante en revanche,en effet l'homme n'est pas fait pour boire des produits laitiers adulte. Entre l'âge de 3 et 7 ans, âge anthropologique du sevrage naturel, le corps va commencer à produire de moins en moins de lactase naturellement. C'est notre consommation presque quotidienne qui entretient leur présence, cependant chez certains la nature reprend ses droits et même a consommation constante de lactose ne permet pas d'en entretenir la production, ce sont donc le intolérants au lactose. Un mal typiquement adulte.

Mais revenons à nos moutons (ou plutôt nos petits veaux) en plus du lait de vache en soi, il y a les allergènes croisés qu’il faut connaître aussi car si on fait une éviction du lait de vache seul, notre enfant peut encore réagir aux croisés, nous ne verrons pas de différence avec l’éviction et il sera donc facile pour nous de conclure que ce n’est pas le lait de vache qui pose problème. Donc ces allergènes croisés, quels sont-ils ? Il y a tous les laitages (à part le lait humain) certains sont moins problématiques que d’autres mais dans l’idéal, on les arrête tous même le chèvre qui est en effet mieux accepté par les intolérants au lactose mais comme dit précédemment ça n’a rien à voir avec l’aplv, ensuite il y a la viande de bœuf et de veau et pour finir le soja. 
Pour confirmer une aplv du bébé allaité, il suffit que la maman (et l’enfant s’il est diversifié) fassent un régime d’éviction des plv et croisés pendant au moins trois semaines voir un mois, le temps que le corps de la maman et du bébé soit « décontaminés ». Si votre enfant ne souffre pas d’autre allergie ou problème médical, vous verrez forcément une amélioration nette de ses symptômes. Cette allergie est la plus courante chez les enfants et la première à se présenter en règle générale. Une étude rapporte que 41,8% des RGO (reflux gastro-œsophagien)  seraient dus à une alpv.
Ici avec le succès de l’éviction, nous avons arrêté tous les traitements. Pour ce qui concerne le choix de faire une éviction stricte ou pas (passées les trois semaines de test qui doivent être strictes car certains bébé n’ont pas de seuil de tolérance) cela a été plus compliqué. Certains affirme qu’il faudrait en consommer régulièrement mais peu pour permettre au corps de s’habituer comme c’est expliquer sur cet article de la leche league, une référence niveau allaitement, mais d’autres disent que le corps doit « oublier » l’allergie et que pour ça il faudrait une éviction stricte d’au moins 6 mois. Tous sont cependant d’accord pour dire que dans 90% des cas, cette allergie passe avant trois ans.  

Notre expérience... 

Nous, nous avons fait un peu au feeling, ma sage-femme n’étant pas très informées sur le sujet et mon pédiatre et même un allergologue que j’ai consultés étaient eux carrément à côté de la plaque avec des discours incohérents même une profane comme moi voyait que quelque chose ne tournait pas rond dans ce qu’ils disaient. Je suis quelqu’un qui a besoin de comprendre les choses, je m’informe donc énormément. Mon entourage me prend parfois pour une folle quand je tiens des discours un peu trop scientifique, pour beaucoup si le médecin le dit, c’est que c’est comme ça, moi j’ai appris à me méfier des médecins et à vérifier ce qu’on me dit. Au final il s’agit de la santé de mon enfant, ce n’est pas eux qui auront à faire aux conséquences de traitements à la composition peu recommandable. Donc nous avons décidé de faire une éviction stricte, parce qu’ainsi mon fils se sentait bien et il nous fallait un peu de répit à tous. Mais entre les vacances en Italie, les invitations chez des gens et les restos… il y a forcément eu des erreurs. Ces erreurs nous ont permis de déterminer le seuil de tolérance de mon fils ainsi que de voir son évolution. Donc sans le vouloir, nous sommes passés de l’éviction stricte à l’autre option. Bon cela reste quand même un vrai régime d’éviction, disons que je peux maintenant me permettre un peu de bœuf (bien cuit de préférence) de temps en temps, je ne fais plus attention à la présence de traces de lait et de lactose (qui peut être contaminé par les plv bien qu’il ne s’agisse pas d’une protéine) et occasionnellement goûté un tout petit bout de gâteau contenant du beurre cuit. De toutes façons maintenant que le premier pas est fait, je pense qu’après la réintroduction de mon fils, je ne mangerai plus de produits laitiers. Le lait de vache étant pour les veaux, beaucoup d’études ont démontré qu’il n’est pas bon pour l’homme, sans compter du traitement infliger aux vaches à qui l’ont enlève leur bébé à peine nés, des grossesses continues qui leurs sont infligées et de ces veaux qui se retrouvent seuls sans mamans. Oui je suis sensible à la cause animale et veux tendre vers une alimentation vegan petit à petit, mais il s'agit là d'un choix très personnel lié à ma sensibilité et à mes convictions 

Existe-t-il des test ? 

Pour compliquer encore un peu ce chaos, il existe différents types d’allergie et en allergologie aucun test n’est fiable à 100%, seul un diagnostic clinique peut se faire en se fiant des antécédents du patients et des résultats d’une éviction. Donc il existe les allergies directes ou IGE médiées, la personne réagit dans les deux heures suivant l’ingestion, ça peut être également immédiat. Ces allergies sont dangereuses car les réactions peuvent être extrêmes ou le devenir. On les dépiste en général avec des pricks test ou des prises de sang dont les résultats sont assez fiables. Puis il y a le cas de mon Tchoupon, les allergies retardées ou IGE non médiées, dont les symptômes apparaissent dans les trois jours suivants l’ingestion parfois jusqu’à 5 jours. Il est donc assez difficile de diagnostiquer ce type d’allergie, il faut faire un journal alimentaire minutieux car seuls des patchs test sont disponibles mais leur fiabilité n’est que de 70% (si la pose est correcte). Il y a donc une marge d’erreur d'au moins 30%, c’est énorme ! D’ailleurs ici, il était négatif. J’aurais aimé qu’il soit positif pour pouvoir justifier son allergie auprès des professionnels de santé et de mon entourage mais ce n’est pas le cas. Malheureusement beaucoup de gens pensent que j’exagère, que mon fils n’est pas allergique, qu’il s’agissait d’un reflux mécanique et des coliques normales du nourrisson qui se sont comme par hasard envolés au moment de l’éviction. C’est d’ailleurs souvent chez ces personnes-là que l’ont fait des erreurs de parcours dans notre régime, difficile de leur demander de faire un effort pour nous si elles ne croient pas à notre histoire. 

Quels sont les symptômes ? 

Comme je le disais même si tous les tests sont négatif, cela ne veut pas dire que votre enfant ne réagit pas aux plv! Seule l'éviction stricte des plv et des allergènes croisés d'au moins trois semaines peut confirmer une aplv. Il peut être difficile de diagnostiquer ce type d'allergie car les réactions ou symptômes sont très variés. Parmi ces symptômes il y a : le RGO (avec tout ce qui va avec... pleurs, bébé qui ne supporte pas d'âtre allongé, qui s'énerve au sein, qui se cambre ou se jette en arrière en pleurant...), des gaz douloureux, des pleurs inexpliqués, de l'asthme, des infections ORL répétées, des difficultés respiratoires, une toux persistante, de l'eczéma, de l'urticaire, un choc anaphylactique. Un enfant n'a pas forcément tous ces symptômes, et ces réactions peuvent être causés par autre chose. Il ne faut pas voir allergie partout même si c'est difficile quand on cherche à tous prix une explication au mal-être de notre bambin. Des infections ORL à répétition peuvent être simplement dues à un virus et à une fragilité de l'enfant, un RGO peut être mécanique, l'immaturité digestive peut causer des coliques... Mais si ça ne passe pas ou que votre enfant a plusieurs symptômes de la liste, cela peut valoir la peine de faire un effort de trois semaines pour être fixé. Les premiers jours sont difficile, il faut réapprendre à cuisiner, et les sorties paraissent impossible à gérer, de plus on n'a pas encore la motivation de voir son enfant aller mieux. Cependant si on tient le coup et que notre enfant va mieux, on ne le vit plus du tout comme une corvée. On est même heureux de savoir quoi faire pour aider notre petit à se sentir mieux, d'un coup on devient des warriors 

En conclusion... 

Si vous avez des doutes, un site très complet sur le sujet va bientôt ouvrir il s'agit de www.allaiterunbballergique.com . Il est vide pour l'instant car sa créatrice rassemble tout le matériel nécessaire mais devrait très prochainement être mis en ligne dans sa version définitive. En attendant si vous avez des questions vous pouvez me joindre par e-mail sur mamausagi.blog@gmail.com. 
Cet article ne remplace pas un suivi médical (ne serait-ce que pour ne pas rater le coche de la réintroduction et obtenir un bon protocole, de plus si votre enfant a une aplv directe les symptômes peuvent être graves). Une éviction a des conséquences à long terme, il faut donc être bien informé avant de se lancer dans l'aventure. L'important (et le plus difficile) est de trouver un médecin/pédiatre/allergologue compétant et pro-allaitement pour nous accompagner dans nos démarches. Attention si vous tenez à continuer l'allaitement car beaucoup de professionnels poussent à l'arrêt de l'allaitement en faveur de laits spéciaux pour aplv. Le lait maternel reste le meilleurs aliment pour votre enfant et avec une éviction bien faite, il  n'y a aucun soucis à continuer à donner le meilleurs de vous. Nous avons-nous-même rendez-vous chez un allergologue le mois prochain pour connaître la prochaine étape. À suivre...